
le 28 mars 2019, un petit comité s'est réuni autour de la question :
que reste-t-il de nos projets?
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étaient présents :
Sonia Das Neves, Gaspard Saint-Macary, Quentin Fruchaud, Rahma Abid,
Morgane L'Hoste, Juliette Kartsonas, Nabil Hamdouni, Marion Nielsen
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chacun a été invité à synthétiser et expliquer aux autres le contenu d'un projet inoubliable : celui de son diplôme
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Bassin de la Villette. Une nappe. Quelques chips et boissons.
Chaque participant reçoit une fiche vierge et peut sortir son outil de dessin favori.
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Que reste-t-il de nos projets?
Que reste-t-il du Projet ?
Le premier à nous avoir hanté.
Celui par lequel nous avons semé nos premiers doutes et élaboré nos futures obsessions.
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Chacun est concentré, studieux :
comment transmettre les bribes de mémoire d'un projet complexe.
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Croquis, Schémas, Axonométries, Coupes. Mots clés. Etonnamment pas de plans.
Personne ne demande une page supplémentaire. Ni n'utilise le recto. Il semble que la mémoire soit suffisamment synthétique pour tenir sur une feuille A4.
Je me souviens d'un enseignant qui disait qu'un bon projet doit pouvoir être résumé sur un ticket de métro.
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Mais c'est surtout par la parole que vont s'animer ces résidus :
chaque participant dévoile son projet, et la feuille plus qu'une description devient le support de narration du projet comme aventure. La rencontre avec un site, avec une fonction. Le long processus vers l'idée, le déclic ou la formulation progressive des espaces, vers un aboutissement imparfait mais enthousiaste.
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L'un d'entre nous décrit son projet tout en le dessinant simultanément Cela me rappelle qu'il fut une époque où les conférences d'architectes passaient par la pratique en direct du dessin, forcément synthétique.
La figure comme support de narration du projet.
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Que reste-t-il de nos projets?
Peut-être la capacité inaltérée à les faire revivre en quelques dessins et quelques mots.
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par chilly willy











